Saïed : La présidentielle aura lieu dans les délais prévus

Le président de la République Kais Saïed a reçu, ce lundi 12 février 2024, au palais de Carthage, Farouk Bouasker, président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), qui a présenté au chef de l'Etat le rapport d'activité de l'Instance pour l'année 2022 ainsi que le rapport financier pour la même année.
Le président de la République a souligné la nécessité d'organiser les conséquences juridiques de toute violation de la loi, que ce soit au stade du dépôt des candidatures, pendant la campagne électorale ou le jour du scrutin.
Il est inacceptable qu'un candidat faisant l'objet d'un jugement par contumace pour appartenance à une organisation terroriste, et dont le jugement n'a pas été inscrit au casier judiciaire, puisse se présenter aux élections.
Au cours de la réunion, le financement des campagnes douteuses a également été abordé. L'argent corrompu et ceux qui le possèdent veulent infiltrer les bureaux de vote, et les élections ne peuvent être équitables qu'en s'attaquant aux personnes corrompues qui croient encore pouvoir diriger les électeurs par tous les moyens, et aux mêmes personnes qui tentent par tous les moyens de falsifier les esprits par l'intermédiaire de porte-parole enragés qui sont également payés pour diriger l'opinion publique. Ce qui est plus dangereux que la falsification des résultats, c'est la falsification des esprits par la diffusion de rumeurs et de mensonges.
A cette occasion, le président de la République a rappelé que toutes les dates ont été respectées, depuis le référendum jusqu'à l'élection des membres de l'Assemblée du Peuple et les récentes élections des conseils locaux, qui constituent la première phase de la mise en place du Conseil des districts et des régions.
Le président de la République a également souligné que toutes les élections à venir auront lieu à temps, y compris la présidentielle, notant que ceux qui ont appelé à boycotter les élections des membres de l'Assemblée du peuple, des districts et des régions se préparent par tous les moyens à la prochaine échéance électorale parce que leur seule préoccupation est la présidence de l'État, oubliant leur passé récent et lointain, qui n'est pas oublié par le peuple. Ils continuent dans leur tromperie, leurs rêveries et leur sommeil, dans des réunions annoncées et secrètes, oubliant que la responsabilité, quel que soit son degré à l'intérieur ou à l'extérieur des institutions de l'État, est une épreuve et un lourd fardeau, et non un fauteuil ou une fausse gloire comme ils en rêvent.